Salut les passionnés de pêche ! Yann avec vous aujourd’hui, pour vous parler d’un sujet qui peut sembler complexe au premier abord mais qui est essentiel pour tout pêcheur qui se respecte : les différents types de leurres et leurs appellations.
Après 40 ans de passion pour la pêche (eh oui, ma canne à pêche est dans mes mains depuis mes 4 ans !), j’ai remarqué que beaucoup de débutants, et même des pêcheurs confirmés, se perdent dans la jungle des termes anglais utilisés pour désigner nos précieux leurres.
Alors aujourd’hui, je vous propose un véritable glossaire des leurres, pour que vous ne soyez plus jamais perdu face aux rayons de votre magasin de pêche préféré !
Pourquoi tant d’anglais dans nos boîtes à pêche ?
Avant de plonger dans le vif du sujet, petite mise en contexte : si nos leurres portent majoritairement des noms anglais, c’est tout simplement parce que le marché de la pêche est dominé par les États-Unis qui représentent environ 50% du commerce mondial dans ce domaine. La plupart des leurres que nous utilisons en France ont été développés pour le marché américain ou d’autres pays anglophones avant d’arriver chez nous.
Les grandes familles de leurres et leurs spécificités
Les Minnows : L’imitation par excellence
Le terme « Minnow » désigne littéralement un vairon en anglais, mais son acceptation est plus large : il englobe tous les petits poissons fourrage, ces petits poissons dont se nourrissent nos carnassiers préférés.
Un leurre de type Minnow se caractérise généralement par :
- Une forme effilée imitant un petit poisson
- Souvent équipé d’une bavette
- Se ramène généralement de façon linéaire au moulinet
Une sous-catégorie intéressante : les « Longbill Minnow », reconnaissables à leur longue bavette qui leur permet d’atteindre une profondeur plus importante.
Les Shads : Attention aux confusions !
Voilà un terme qui prête à confusion en France ! Chez nous, on a tendance à appeler « shad » un leurre souple avec une palette caudale qui émet des vibrations. Mais en réalité, dans le reste du monde, un « shad » fait référence à une forme de poisson : l’alose.
Cette forme se caractérise par :
- Des flancs aplatis
- Un corps haut et large
- Une palette caudale (pour les leurres souples)
C’est un exemple typique de décalage entre notre utilisation française d’un terme et son sens originel !
Les leurres articulés ou « Jointed »
On pourrait très bien traduire ce terme en français, puisqu’il désigne simplement des leurres constitués de plusieurs parties reliées par des points de pivot. Ces articulations permettent au leurre d’avoir une nage plus mobile et plus naturelle.
Les leurres « jointed » :
- Se ramènent généralement en continu
- Ont une nage en « S » très marquée
- Sont très visuels et efficaces dans certaines conditions
Les leurres à animer
Les Jerkbaits & Twitchbaits : Secouer pour séduire
Ces deux familles de leurres nous donnent déjà une indication précieuse dans leur nom :
- « Jerk » signifie secouer, donner un coup sec
- « Twitch » signifie remuer, tressaillir
Ces leurres ne sont pas conçus pour être simplement ramenés au moulinet, ils nécessitent une animation active à la canne. Un « jerk » est généralement un mouvement assez long (vers le haut, le bas ou le côté), tandis qu’un « twitch » est un mouvement plus court et plus sec.
On trouve des jerkbaits avec bavette, adaptés à la pêche de nombreux carnassiers, et des jerkbaits sans bavette, souvent plus volumineux et plus spécifiques à la pêche du brochet.
Ces leurres sont particulièrement ludiques à utiliser et très appréciés des pêcheurs actifs qui aiment avoir un contrôle permanent sur l’animation de leur leurre.
Les leurres de surface
Les Stickbaits & Pencil baits
« Stick » signifie bâton, « pencil » signifie crayon – ces noms nous donnent une indication claire sur la forme allongée et fine de ces leurres de surface.
Leur design spécifique permet de les animer avec la technique du « walking the dog » (faire marcher le chien), qui consiste à faire zigzaguer le leurre en surface grâce à de petites secousses de la canne. À chaque secousse, le leurre se décale alternativement à gauche puis à droite, imitant parfaitement un poisson en difficulté.
Les Poppers : L’art de faire du bruit
Les poppers sont facilement reconnaissables à leur face avant qui est soit plate, soit creusée. Cette forme caractéristique permet, lorsqu’on tire sur le leurre, de créer :
- Un son distinctif de « pop » (d’où le nom)
- Des éclaboussures en surface
- Des vibrations qui attirent les prédateurs de loin
L’animation classique consiste à faire un « pop », attendre un peu, puis recommencer. Cependant, selon les espèces ciblées et les conditions, on peut varier le rythme : animation lente pour les carnassiers d’eau douce, plus rapide pour les prédateurs pélagiques comme le thon.
Les leurres à nage naturelle
Les Glidebaits : L’art de glisser
Comme leur nom l’indique (« glide » = glisser), ces leurres sont conçus pour glisser dans l’eau de façon naturelle. Ils effectuent des écarts latéraux et poussent beaucoup d’eau, ce qui les rend particulièrement attractifs.
Bien que certains modèles aient une nage naturelle au moulinet, la plupart nécessitent soit de petits coups de canne pour les désaxer, soit des variations de vitesse au moulinet pour amplifier leurs mouvements.
Ces leurres sont souvent assez volumineux et attirent les poissons de loin, mais ils peuvent provoquer beaucoup de suivis sans attaque. L’astuce est de varier les animations pour déclencher la touche.
Petite anecdote : au Japon, les compétiteurs de black bass utilisent souvent ces leurres pour repérer les gros poissons avant d’essayer de les capturer avec d’autres techniques si nécessaire !
Les Swimbaits : Nager sans effort
Le terme « swim » (nager) nous donne la clé : ces leurres sont conçus pour nager tout seuls lors d’une récupération simple. Il existe :
- Des « hard swimbaits » (leurres durs)
- Des « soft swimbaits » (leurres souples, souvent appelés à tort « shads » en France)
Les soft swimbaits sont généralement équipés d’une queue de type « paddle tail » (queue en forme de pagaie), qui crée des vibrations lors de la récupération.
Même si ces leurres sont conçus pour être efficaces avec une récupération linéaire, n’hésitez pas à varier les vitesses, faire des pauses pour les modèles plombés, ou réaliser de grandes tractions pour déclencher des attaques.
Les Crankbaits : Les rois de la récupération simple
Le terme « crank » fait référence au moulinet en anglais, ce qui indique clairement que ces leurres sont destinés à être simplement ramenés au moulinet, sans animation particulière de la canne.
Dans cette grande famille, on trouve plusieurs sous-catégories selon la profondeur de nage :
- SR (Shallow Runner) : pour les zones peu profondes (0-50cm)
- MR (Medium Runner) : pour les profondeurs moyennes
- DR (Deep Runner) : pour les zones profondes (jusqu’à 8m pour certains modèles)
La bavette joue un rôle crucial dans l’action de ces leurres. Vous entendrez aussi parler de « Square Bill » pour désigner les crankbaits avec une bavette rectangulaire ou carrée, qui présentent des caractéristiques particulières pour passer les obstacles.
Les Lipless : Sans bavette mais efficaces
« Lip » désigne la bavette en anglais, donc « lipless » signifie simplement « sans bavette ». Ces leurres, souvent appelés « lipless crankbaits », se caractérisent par :
- L’absence de bavette
- Un point d’attache généralement situé sur le dos
- Une partie plate sur le dos qui remplace la fonction de la bavette
On trouve aussi des « lipless minnows », qui présentent une nage plus naturelle et discrète, parfaite pour les poissons difficiles ou les zones surpêchées.
Les Propbaits : L’atout surprise
Ces leurres, reconnaissables à leur hélice (« prop » en anglais), sont relativement peu utilisés en France mais peuvent s’avérer redoutablement efficaces. L’hélice, située à l’avant, à l’arrière ou parfois des deux côtés, crée des vibrations et des perturbations en surface ou sous l’eau.
Pour les modèles de surface, lorsque le leurre retraverse la surface après une traction, l’hélice crée une gerbe d’eau et un son très particulier qui attire les carnassiers. C’est une famille de leurres sous-estimée qui mérite vraiment qu’on s’y intéresse !
Les Crawlers : créateurs de vibrations irrésistibles
Commençons par une famille qui mérite vraiment votre attention : les crawlers. Le nom vient de l’anglais « to crawl » qui signifie ramper, mais dans le monde de la pêche, il désigne une nage très particulière.
Ces leurres de surface possèdent deux appendices (en plastique souple ou en métal) qui viennent tour à tour frapper la surface de l’eau, créant d’impressionnantes vibrations. Imaginez un nageur alternant bras droit puis bras gauche : l’appendice gauche prend appui sur l’eau, puis le droit, générant un bruit et des ondulations qui rendent les poissons littéralement fous !
Pourquoi les adorer ?
- Ils offrent une résistance dans la canne qui permet aux débutants de bien sentir leur action
- Ils sont visuels – vous voyez clairement s’ils fonctionnent correctement
- Ils provoquent des attaques spectaculaires en surface
- Ils sont ludiques et procurent un plaisir immense quand les poissons attaquent
Les plus petits modèles sont parfaits pour rechercher les chevesnes, tandis que les plus gros feront merveille sur les brochets et les black-bass. Au Japon, cette famille de leurres fait partie intégrante de la culture halieutique, mais elle reste encore sous-exploitée en France. Une belle opportunité de se démarquer des autres pêcheurs !
Les Spintails : polyvalence et efficacité
Les spintails (de « spin » pour la rotation et « tail » pour la queue) sont des leurres dotés d’une palette rotative en queue, généralement suivie d’un hameçon triple. Contrairement aux crawlers, ces leurres sont souvent denses et plombés, ce qui leur confère des caractéristiques intéressantes.
Lors de la récupération, la palette tourne autour de son axe, comme le ferait une cuillère tournante, attirant les poissons de loin grâce à ses reflets lumineux. La grande différence avec une cuillère tournante classique ? Le poids du spintail est concentré à l’avant, ce qui permet une action plus contrôlée.
Avantages indéniables :
- Quand vous arrêtez la récupération, le leurre descend naturellement tout en continuant à attirer les poissons
- Parfaits pour explorer les zones avec du relief ou des variations de profondeur
- Extrêmement efficaces pour cibler les perches, mais également redoutables sur le bar (bien que sous-exploités pour cette espèce)
- Disponibles dans différentes tailles pour s’adapter à toutes les situations
Si vous recherchez spécifiquement des perches, avoir quelques spintails dans votre boîte à pêche est tout simplement indispensable !

Les Wire Baits : pour des zones impossibles
L’appellation « wire baits » englobe plusieurs sous-familles de leurres caractérisés par leur armature métallique. Deux modèles se distinguent particulièrement :
Les Spinnerbaits : les rois de l’accroche-évitement
Le spinnerbait est composé de trois éléments principaux :
- Une armature métallique en forme de V
- Une ou plusieurs palettes rotatives à une extrémité
- Une tête plombée munie d’une jupe en caoutchouc et d’un hameçon à l’autre extrémité
Sa conception géniale lui permet de passer dans des zones habituellement impêchables ! L’armature en V protège l’hameçon des obstacles, ce qui en fait l’outil idéal pour explorer des secteurs inconnus ou encombrés.
Situations où il excelle :
- Pour prospecter des zones dont vous ignorez la structure du fond
- Pour pêcher des poissons embusqués dans la végétation ou les bois morts
- Les jours venteux où d’autres leurres plus légers perdent en efficacité
- Quand vous voulez maintenir un contact permanent avec votre leurre (il tire beaucoup dans la canne)

Les Buzzbaits : l’action de surface explosive
Le buzzbait fonctionne sur un principe similaire, avec une armature en V moins prononcée et une grande hélice à la place des palettes. Cette hélice, lorsqu’elle tourne à la surface, crée un son caractéristique (d’où le nom « buzz ») qui attire les prédateurs.
Bien que coulants par nature, ces leurres remontent instantanément dès que vous commencez à les récupérer, grâce à l’effet de l’hélice. Ils sont parfaits pour :
- Pêcher en eau très peu profonde
- Prospecter au-dessus des herbiers
- Les sessions matinales quand les poissons sont moins méfiants
- Créer des attaques explosives en surface
Bien que moins populaires en France, les buzzbaits restent redoutablement efficaces entre les mains de pêcheurs qui ont pris le temps de maîtriser leur utilisation.
Les Jigs : une famille aux multiples visages
Le terme « jig » est probablement l’un des plus utilisés dans le monde des leurres. Sans traduction littérale, il désigne généralement tout leurre comportant une partie plombée qui l’entraîne vers le fond lors d’une pause. Plusieurs sous-familles se distinguent :
Les Metal Jigs : polyvalence et profondeur
Ces leurres métalliques denses imitent généralement un petit poisson et permettent d’atteindre rapidement des profondeurs importantes. Selon les modèles, ils peuvent avoir une action de nage à la descente, à la remontée, ou durant la récupération.
Très populaires en mer depuis longtemps, ils font un retour remarqué en eau douce, notamment pour la pêche des perches en lacs de barrage pendant l’automne et l’hiver.
Point technique intéressant : Beaucoup de metal jigs sont équipés d’assists hooks (petits hameçons simples montés sur une cordelette) plutôt que d’hameçons triples. Ces assists offrent deux avantages majeurs :
- Une meilleure sécurité une fois le poisson piqué (le poisson ne peut pas faire levier sur l’hameçon)
- Une meilleure efficacité sur les poissons qui aspirent leur proie (perches, bars) plutôt que de l’attaquer franchement
Les Rubber Jigs : l’illusion parfaite du fond
Le rubber jig se compose d’une tête plombée surmontée d’une jupe en silicone aux filaments mobiles. Son action est fascinante : pendant la descente, la jupe reste alignée derrière le leurre, mais dès qu’il touche le fond, elle s’ouvre comme une fleur.
Cette famille comprend de nombreuses variantes :
- Swimming jigs (pour la récupération entre deux eaux)
- Flipping jigs (pour percer la végétation)
- Et bien d’autres encore…
Souvent, on associe un leurre souple en guise de trailer (remorque) pour augmenter le volume ou modifier l’action. L’ensemble offre une présentation irrésistible pour de nombreux prédateurs, tant en eau douce qu’en mer.

Les Bladed Jigs : vibrations et flash
Le bladed jig (parfois appelé chatterbait, du nom du premier modèle commercialisé) combine la structure d’un rubber jig avec une lame métallique à l’avant. Cette lame crée des vibrations intenses et désaxe l’arrière du leurre lors de la récupération.
Contrairement au rubber jig classique, le bladed jig est principalement conçu pour une pêche de prospection entre deux eaux, où la vibration de la lame attire les poissons de loin. Lui aussi peut être équipé d’un trailer pour compléter sa silhouette.
Astuce personnelle : J’ai remarqué qu’associer un leurre souple à queue fine (plutôt qu’un paddle tail) derrière un bladed jig permet d’obtenir une action plus naturelle et plus délicate.
Les Bucktail Jigs : tradition et efficacité
Originellement fabriqués avec des poils de queue de cerf (d’où le nom « bucktail »), ces jigs se composent d’une tête plombée et de fibres naturelles ou synthétiques. Ces fibres ont deux particularités intéressantes : elles sont à la fois rigides (émettant beaucoup de vibrations) et creuses (offrant une flottabilité supérieure).
Très populaires aux États-Unis pour cibler presque toutes les espèces marines, ils peinent encore à s’imposer en France, sauf dans certaines régions où des pêcheurs avisés en ont découvert l’efficacité redoutable sur le bar, le lieu ou même le brochet.

Les leurres spécialisés : quand la précision fait la différence
Les Tai Jigs & Madai Jigs : spécialistes des sparidés
D’origine japonaise (contrairement à la plupart des autres familles qui viennent des États-Unis), ces leurres sont spécifiquement conçus pour cibler les sparidés (dorades, pageots, dentis…). Ils associent une plombée à forme spécifique avec une imitation d’octopus ou des filaments cachant les hameçons.
Principalement utilisés en pêche verticale depuis un bateau ou en dérive, ils gagnent en popularité sur les côtes françaises, surtout pour prospecter les zones profondes entre 20 et 50 mètres.
Les Squid Jigs : l’art de séduire les céphalopodes
Plus connus en France sous le nom de « turluttes », les squid jigs sont dédiés à la capture des calamars et seiches. Cette grande famille comprend des modèles très denses pour atteindre rapidement de grandes profondeurs, ainsi que des versions non plombées destinées à être montées en dérivation.
Une sous-famille particulière mérite notre attention : les « Egi ». Héritiers de leurres traditionnels japonais jadis fabriqués en bois avec des pièces de monnaie comme lest, les Egis modernes sont conçus pour avoir un positionnement et une stabilité parfaite lors de la descente – moment crucial qui déclenche souvent l’attaque des calamars.
Cette technique spécifique, appelée « Eging » au Japon, se pratique principalement depuis le bord et s’apparente à la pêche aux leurres traditionnelle, avec ses animations et ses vitesses de récupération spécifiques.
Comment choisir le bon leurre pour chaque situation ?
Après avoir passé en revue les principales familles, une question demeure : comment sélectionner le leurre idéal pour votre prochaine session ? Voici quelques conseils pratiques :
Adaptez votre choix aux conditions
- Par vent fort : Privilégiez des leurres qui « tirent » dans la canne et lourds pour pouvoir les lancer loin (spinnerbaits, spintails)
- En eau peu profonde : Optez pour des leurres de surface (crawlers, buzzbaits) ou des leurres souples (soft swimbait) en texan non lesté
- Dans les obstacles : Choisissez des leurres anti-accroche (spinnerbaits, rubber jigs, soft swimbait en texan)
- En profondeur : Tournez-vous vers des leurres denses (metal jigs, tai jigs)
- Pour la prospection de zones inconnues : Les spinnerbaits (en eau douce) et les jigs (en mer) sont vos meilleurs alliés
Considérez l’espèce recherchée
- Perches : Spintails, metal jigs, bladed jigs
- Brochets : Spinnerbaits, buzzbaits, bucktail jigs
- Black-bass : Crawlers, rubber jigs, bladed jigs
- Chevesnes : Petits crawlers
- Bars : Spintails, metal jigs, bucktail jigs
- Sparidés : Tai jigs, madai jigs
- Calamars et seiches : Squid jigs, egi
Soyez attentif au moment de la journée
- Aube et crépuscule : Les leurres de surface (crawlers, buzzbaits) sont souvent plus efficaces
- Pleine journée : Prospectez plus profond avec des jigs
- Périodes de faible activité : Ralentissez votre animation avec des rubber jigs
Conclusion : l’importance de diversifier sa boîte à pêche
Au terme de ce tour d’horizon, une évidence s’impose : il n’existe pas de leurre miracle qui fonctionnera toujours et partout. La clé du succès réside dans la diversification de votre arsenal et dans votre capacité à sélectionner le bon leurre au bon moment.
N’hésitez pas à sortir des sentiers battus et à essayer des familles de leurres moins connues en France – vous pourriez être surpris des résultats ! Les crawlers, bucktail jigs ou tai jigs méritent vraiment votre attention, même s’ils sont moins médiatisés que d’autres modèles.
Rappelez-vous que la pêche n’est pas qu’une question d’efficacité pure, mais aussi de plaisir. Certains leurres, comme les crawlers, offrent une dimension ludique incomparable avec leurs attaques spectaculaires en surface.
Alors quelle que soit votre expérience, n’hésitez pas à élargir vos horizons et à explorer ces différentes familles de leurres. Votre prochaine prise record se cache peut-être derrière un type de leurre que vous n’avez jamais essayé !
Bonnes pêches à tous et n’oubliez pas : le meilleur leurre est celui en lequel vous avez confiance !