La pêche aux Seychelles, paradis de pêche de Vincent De Bruyne
7 juin 2025
Non classé
Au fil de ses voyages, Vincent De Bruyne a pêché sur tous les continents. Pourtant, s’il ne devait retenir qu’un seul endroit, ce serait sans hésitation les Seychelles. Cet archipel perdu au cœur de l’océan Indien a marqué à jamais sa mémoire de pêcheur. Dans cet article, il nous raconte pourquoi ces îles cristallines incarnent, pour lui, l’ultime aventure halieutique.
Une première fois inoubliable
Vincent se souvient très précisément de son premier voyage aux Seychelles. Il part avec son ami Cédric pour l’île de Farquhar, l’une des plus isolées et préservées de l’archipel.
« On pêchait à pied, depuis les flats, à la mouche. L’eau était si claire qu’on avait l’impression d’être dans un aquarium. »
Ils alternent pêche à pied et sorties en bateau, sous un soleil de plomb. Mais qu’importe la chaleur : la beauté du cadre, l’abondance des poissons, la magie du lieu emportent tout.
Les flats, ces vastes zones de sable peu profondes, abritent des espèces recherchées : bonefish, carangues GT, permit, barracudas… La moindre silhouette dans l’eau déclenche l’excitation. Chaque lancer peut devenir un combat mémorable.
Une atmosphère hors du temps
Au-delà des poissons, c’est l’atmosphère globale du séjour qui a marqué Vincent. Le dépaysement est total :
Petits avions privés pour rejoindre les îles
Logements perdus entre sable et cocotiers
Repas simples, conviviaux, les pieds dans l’eau
« C’était une bulle. Une parenthèse magique. On ne pensait plus à rien d’autre. Juste pêcher, profiter, respirer. »
Le cadre est si spectaculaire qu’il en devient presque irréel. Les couleurs explosent : bleus profonds, verts fluorescents, blancs éclatants. Le temps ralentit. Les journées s’écoulent au rythme des marées.
Une pêche physique, mais pure
La pêche aux Seychelles est exigeante. Il faut marcher sur les flats parfois plusieurs heures, supporter la chaleur, garder sa concentration. Ce n’est pas une pêche de confort. Mais c’est ce qui la rend authentique.
« Tu sens que tu es à ta place, dans l’environnement. Tu t’adaptes au rythme de la nature. »
Vincent insiste : cette pêche se mérite. Il faut observer, lire l’eau, anticiper les trajectoires. Chaque capture est une récompense. On est loin de la pêche assistée : ici, le pêcheur doit se fondre dans l’écosystème.
Et quand ça mord… c’est souvent spectaculaire. Les carangues géantes, en particulier, livrent des combats d’une rare intensité.
Un voyage à deux, une aventure à partager
Ce voyage n’était pas seulement une aventure halieutique. C’était aussi un moment d’amitié profonde. Vincent et Cédric pêchaient ensemble depuis longtemps. Aux Seychelles, leur complicité prend une nouvelle dimension.
« On vivait la même chose, au même instant. C’est ce qui rendait l’expérience encore plus forte. »
Ils alternaient les prises, se conseillaient, partageaient les émotions. Un duo soudé par la passion et par le lieu. Car dans un décor aussi somptueux, les liens se renforcent. La pêche devient un prétexte à l’aventure humaine.
Y retourner, encore et encore
Depuis ce premier voyage, Vincent est retourné plusieurs fois aux Seychelles, cette fois comme guide. Il a encadré des groupes, fait découvrir les flats, transmis sa passion.
« Chaque séjour est différent. Il y a toujours une nouvelle émotion, une nouvelle lumière, un nouveau poisson. »
Il avoue que les Seychelles sont une forme d’obsession : un lieu auquel il pense souvent, où il rêve de revenir, encore et encore.
Même après avoir pêché au Brésil, le bar en Irlande, en Suède ou en Espagne, aucun endroit n’a égalé la puissance émotionnelle des Seychelles.
Pourquoi les Seychelles sont une destination à vivre
Pour Vincent De Bruyne, les Seychelles incarnent la quintessence de la pêche à vue :
Des poissons méfiants, qui obligent à être précis et patient
Des paysages sublimes, qui renforcent chaque émotion
Un isolement bénéfique, qui reconnecte à l’essentiel
« C’est plus qu’un spot de pêche. C’est un sanctuaire. »
Vincent recommande les Seychelles à tous les passionnés de pêche à la mouche ou de pêche sportive qui cherchent un défi autant qu’une beauté naturelle. Mais aussi à ceux qui veulent vivre un moment de déconnexion totale.
Car au fond, ce que l’on pêche aux Seychelles, ce n’est pas seulement du poisson. C’est une part de soi-même, plus libre, plus sauvage, plus présente.
Conclusion : un rêve de pêcheur devenu réalité
La première fois que Vincent De Bruyne a posé le pied sur les flats des Seychelles, il ne savait pas qu’il vivrait l’un des sommets de sa vie de pêcheur. Des années plus tard, cette expérience reste gravée dans sa mémoire comme un rêve éveillé, à la fois simple et grandiose.
Pour lui, les Seychelles ne sont pas qu’une destination. Ce sont des retrouvailles avec ce que la pêche peut offrir de plus pur : la connexion à la nature, la joie de l’instant, l’intensité du geste.
Et quand il ferme les yeux, ce sont encore ces eaux turquoise qu’il revoit. Celles où tout a pris une autre dimension.
« Les Seychelles, c’est un paradis. Mais surtout, c’est le mien. »